AI将导致游戏机价格飙升

Pendant qu’OpenAI et ses copains construisent leurs datacenters géants pour faire tourner ChatGPT, ils aspirent toute la production mondiale de semiconducteurs. Résultat, la RAM devient plus rare que de l’or, les prix explosent et devinez qui va casquer à la fin ? Ben c’est nous.Pendant que Sam Altman promet que l’IA va résoudre tous nos problèmes, son entreprise crée justement le chaos économique qu’il faudrait résoudre.

OpenAI s’est engagé à acheter pour des centaines de milliards de dollars de puces auprès de Nvidia, AMD et Broadcom. On parle de 26 gigawatts de puissance, soit de quoi alimenter plus de 20 réacteurs nucléaires.Le projet Stargate, cette folie à 500 milliards de dollars co-pilotée par Microsoft, Oracle et SoftBank, va construire cinq datacenters titanesques aux États-Unis.

Ces monstres technologiques nécessiteront 7 gigawatts d’énergie et aspireront une part colossale de la production mondiale de semiconducteurs. Nvidia injecte 100 milliards de dollars rien que pour fournir les processeurs IA spécialisés. Autant dire que dans cette bataille pour les puces, les consoles de jeu font petits joueurs.

La Nintendo Switch 2 première victime d’une pénurie historique© Robin Sabbadini Nintendo vit actuellement son pire cauchemar économique. La Switch 2, qui cartonne pourtant avec plus de 10 millions d’unités vendues en quatre mois, vient de faire perdre 14 milliards de dollars en capitalisation boursière au géant japonais.

La raison ? Les modules de 12 Go de RAM qui équipent la console ont vu leur prix bondir de 41 % en seulement trois mois. Quarante-et-un pour cent. En trois mois.Nintendo Switch 2 au meilleur prix Prix de base : 469 €Voir plus d'offresLa mémoire NAND, utilisée pour le stockage interne, a pris 8 % supplémentaires.

Ces deux composants représenteront bientôt entre 21 et 23 % du coût total de fabrication de chaque Switch 2. Les analystes financiers ne se posent même plus la question, l’augmentation de prix devient inévitable. La seule inconnue, c’est quand Nintendo va appuyer sur la gâchette.Le constructeur nippon se retrouve coincé dans un dilemme classique.

Soit il maintient le prix de vente actuel et regarde ses marges bénéficiaires fondre comme neige au soleil, au grand dam des actionnaires. Soit il augmente le tarif d’une console qui bat déjà des records de vente et risque de casser cette belle dynamique.La RAM et son tarif délirantLe marché de la mémoire vive traverse une crise d’une ampleur inédite.

Les fabricants Samsung et SK Hynix, qui contrôlent l’essentiel de la production mondiale, ne peuvent satisfaire que 70 % des commandes. Les distributeurs de taille moyenne se retrouvent avec des miettes, quant aux petits acteurs, ils se battent pour des restes qui deviennent de plus en plus rares.La DRAM a bondi de 171,8 % en un an.

Cette explosion des tarifs touche absolument tous les appareils électroniques qui embarquent de la mémoire vive : PC, smartphones, tablettes, consoles, serveurs. Les joueurs PC qui voulaient upgrader leur config voient leurs projets partir en fumée. Passer de 16 Go à 32 Go de RAM coûte désormais une petite fortune, et les perspectives pour 2026 donnent le vertige.

Les prévisions tablent sur 30 % d’augmentation supplémentaire au quatrième trimestre 2025, suivi de 20 % de plus début 2026.Cette pénurie s’explique par une réorientation massive des chaînes de production. Les fabricants de mémoire ont décidé de privilégier la mémoire HBM3e destinée aux serveurs d’IA.

Ce type de RAM ultra-performante rapporte beaucoup plus et répond à une demande qui semble insatiable. Les datacenters d’OpenAI, Microsoft, Google et compagnie dévorent des quantités astronomiques de cette mémoire spécialisée. Face à ces géants qui paient cash et commandent par millions d’unités, les besoins du marché grand public passent au second plan.

La situation devient tellement critique que certains fabricants envisagent carrément de réduire leur production de composants destinés au gaming. Trop de DRAM par rapport au prix de vente final, marges trop faibles, stocks impossibles à maintenir, les calculs économiques ne fonctionnent plus. La DDR5, les SSD, la VRAM des cartes graphiques : tout grimpe en flèche.

Valve joue la montre avec sa Steam MachineLe silence de Valve sur le prix de sa Steam Machine commence à prendre tout son sens. La firme de Seattle a dévoilé son projet de console/PC en grande pompe, vantant une machine qui simplifierait l’expérience PC gaming tout en offrant de belles performances.

Mais depuis l’annonce, pas un mot sur le tarif. Cette discrétion n’a rien d’anodin, Valve sait pertinemment que communiquer un prix maintenant reviendrait à s’engager sur un montant qu’elle ne pourra peut-être pas tenir.La situation met Valve dans une position délicate. L’entreprise doit composer avec une flambée des coûts de production qui rend toute estimation budgétaire hasardeuse.

Produire une Steam Machine devient un vrai casse-tête logistique, même sécuriser les composants nécessaires relève du parcours du combattant quand OpenAI et consorts raflent tout ce qui passe.Le concept même de la Steam Machine repose sur un équilibre entre performance et accessibilité tarifaire. Valve voulait proposer une solution clé en main pour les joueurs qui en ont marre de monter leur PC ou de gérer les mises à jour de pilotes.

Mais si les composants coûtent 30 à 40 % plus cher que prévu, comment maintenir un prix attractif face aux consoles traditionnelles ? Valve se retrouve piégée entre son ambition et la réalité du marché.Microsoft et Sony dans la tourmente avant la prochaine générationSelon plusieurs sources industrielles, Microsoft n’a rien anticipé du tout et pourrait se retrouver contrainte d’augmenter le prix de ses Xbox Series X/S très rapidement.

Les coûts des composants auraient explosé de plus de 200 % pour certains éléments. Pendant ce temps, Sony aurait joué finement en stockant massivement de la GDDR6 quand les tarifs étaient encore au plus bas. Une stratégie de fourmi qui lui permet de baisser temporairement le prix de la PS5 pour le Black Friday pendant que son concurrent transpire.

© Sony / Microsoft Mais cette accalmie ne durera pas. La prochaine génération de consoles, prévue pour 2027 avec la PS6 et la nouvelle Xbox selon les rumeurs, s’annonce déjà comme la plus chère de l’histoire. La PS6 pourrait dépasser les 600 €, voire atteindre les 800 € selon certaines estimations. La nouvelle Xbox, surnommée « Magnus », viserait un positionnement haut de gamme avec une enveloppe thermique de 350W et un tarif potentiellement supérieur.

La chaîne d’approvisionnement devrait-être encore plus tendue qu’aujourd’hui et si la pénurie de semiconducteurs persiste jusqu’en 2027, les constructeurs n’auront d’autre choix que de répercuter ces coûts astronomiques sur le prix final.Un cercle vicieux qui n’épargne personneLa situation crée un effet domino dévastateur.

Plus l’IA dévore de puces, plus les prix montent. Plus les prix montent, moins les fabricants de consoles peuvent maintenir leurs tarifs. Et plus ces produits deviennent chers, moins les joueurs peuvent se les offrir. L’accessibilité du jeu vidéo, déjà mise à mal ces dernières années, risque de devenir un luxe réservé aux plus fortunés.

Certains fabricants envisagent déjà des solutions alternatives pour limiter la casse. Des constructeurs de smartphones réfléchissent à réintroduire le port microSD en masse pour compenser le coût prohibitif du stockage interne. D’autres planchent sur des configurations avec moins de RAM pour proposer des modèles d’entrée de gamme abordables.

Le plus ironique dans cette histoire ? L’intelligence artificielle qui devait nous faciliter la vie crée des pénuries qui rendent nos loisirs plus coûteux. ChatGPT peut nous écrire un poème en trois secondes, mais nous empêche de disposer de machines permettant de développer la création humaine. La prochaine fois qu’on vous vantera les mérites de l’IA, pensez au prix de votre Switch 2 ou de votre future barrette de RAM.

Si vous envisagiez d’acheter une console, c’est le moment de craquer car contrairement au passé, les tarifs des consoles ne baissent plus au fur et à mesure de leur cycle de vie. Les stocks actuels représentent probablement les dernières opportunités d’acheter pour pas trop cher. Merci l’IA.🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, suivez-nous sur Google et sur notre canal WhatsApp.

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