Les actions technologiques en baisse tirent les actions mondiales vers le bas

Les actions technologiques en baisse tirent les actions mondiales vers le bas

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Étienne
Bonjour Matt, je suis Étienne, et voici Goose Pod pour vous. Nous sommes le mardi 23 décembre, il est 15h02. C'est un plaisir de vous retrouver pour décrypter l'actualité financière mondiale qui, figurez-vous, est particulièrement mouvementée aujourd'hui avec le recul marqué des valeurs technologiques.
Léa
Et je suis Léa. Bonjour Matt. Aujourd'hui, nous plongeons au cœur de cette baisse qui tire les indices mondiaux vers le bas. Soyons clairs, ce n'est pas une simple correction passagère, mais un signal fort que nous devons analyser avec la plus grande rigueur journalistique.
Étienne
C'est absolument fascinant ! Le Nasdaq a plongé de plus de 2 %, entraîné par une chute spectaculaire du fabricant de puces Broadcom. Leurs prévisions ont déçu les investisseurs, ce qui a immédiatement ravivé les craintes concernant la valorisation globale de l'intelligence artificielle. C'est une véritable onde de choc.
Léa
Ma question est simple : comment un seul acteur peut-il ébranler tout l'édifice ? On voit Oracle et AMD reculer également. Même si Nvidia résiste légèrement, la nervosité est palpable. Le S&P 500 et le Dow Jones ont eux aussi battu en retraite après avoir pourtant atteint des records la veille.
Étienne
Figurez-vous que cette contagion a traversé l'Atlantique. À Dublin, l'indice Iseq a perdu 0,4 %, avec des banques comme AIB et Bank of Ireland en net recul. En Europe, le Stoxx 600 a fini dans le rouge, effaçant les gains initiaux portés par le secteur minier et les métaux précieux.
Léa
Soyons clairs, l'euphorie est retombée. Même Adidas a progressé grâce aux bons chiffres de Lululemon, mais cela n'a pas suffi à compenser la lourdeur des secteurs bancaire et technologique. Les investisseurs semblent soudainement se rappeler que les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, surtout dans la tech.
Étienne
Pour bien comprendre, il faut regarder les chiffres de plus près. Actuellement, le secteur technologique se négocie à environ 32 fois les bénéfices attendus, alors que sa moyenne historique sur dix ans se situe plutôt dans les 20. C'est ce qu'on appelle une expansion des multiples, et c'est très impressionnant.
Léa
Vous n'avez pas répondu à ma question implicite : est-ce une bulle ? Les dix plus grandes entreprises technologiques, les fameuses Mag 10, pèsent désormais un tiers de la capitalisation boursière américaine. C'est une concentration colossale qui rend le marché mondial extrêmement vulnérable aux moindres doutes sur l'IA.
Étienne
C'est un point crucial. L'arrivée de nouveaux acteurs comme la startup chinoise DeepSeek, qui propose des modèles IA performants à moindre coût, force les investisseurs à réévaluer les investissements massifs des géants américains. On se demande si les infrastructures lourdes seront aussi rentables que prévu initialement. C'est passionnant.
Léa
Justement, parlons de rentabilité. Pour justifier les prix actuels, certaines entreprises devraient afficher une croissance annuelle de 41 %. C'est un défi herculéen. Historiquement, de telles périodes de déconnexion entre les prix et les bénéfices réels ont souvent été suivies par des corrections brutales ou de longues stagnations.
Étienne
Absolument, mais n'oublions pas que le marché des semi-conducteurs devrait doubler pour atteindre 1400 milliards de dollars d'ici 2035. La demande pour la 5G, l'informatique en nuage et les véhicules autonomes reste un moteur puissant. Nous sommes dans une phase de transition technologique qui redéfinit les structures mêmes de l'économie.
Léa
Certes, mais la vigilance reste de mise. La domination de Microsoft, Amazon et Google dans le cloud, avec 63 % de parts de marché, est impressionnante, mais elle attire aussi l'attention des régulateurs. Le paysage change vite, et ce qui était une valeur sûre hier peut devenir un risque majeur demain.
Étienne
C'est là que le débat fait rage entre les optimistes et les sceptiques. D'un côté, des figures comme Sam Altman voient dans l'IA une révolution industrielle sans fin. De l'autre, des investisseurs chevronnés comme Jeremy Grantham comparent la situation actuelle aux bulles de 1929 ou de l'an 2000.
Léa
Ma question est directe : assistons-nous à la destruction créatrice de Schumpeter ? Les journalistes sont prompts à crier à la bulle, tandis que les gestionnaires de fonds, eux, restent souvent plus nuancés. Ils soulignent que, contrairement à l'an 2000, ces entreprises génèrent aujourd'hui des flux de trésorerie réels et massifs.
Étienne
Figurez-vous que même parmi les experts, il n'y a aucun consensus. C'est ce qui rend la période actuelle si électrique. Il y a une peur réelle de rater le prochain grand virage technologique, mais aussi la crainte d'être celui qui achète au sommet juste avant que le château de cartes ne s'effondre.
Léa
Soyons clairs, le mur du scepticisme est bien là. Les investisseurs demandent maintenant des preuves tangibles de retour sur investissement. Si l'IA ne transforme pas rapidement la productivité des entreprises, la déception pourrait être violente. C'est un véritable bras de fer psychologique qui se joue sur les marchés.
Étienne
L'impact dépasse largement la Silicon Valley. Prenez le secteur minier : le cuivre, essentiel aux infrastructures technologiques, connaît des tensions d'approvisionnement majeures en Indonésie et au Chili. Si la tech ralentit, c'est toute la chaîne de valeur des matières premières qui est remise en question. C'est une interconnexion fascinante.
Léa
Et n'oublions pas les banques. Des institutions comme Santander ou BNP Paribas sont directement affectées par la volatilité des marchés. La baisse des actions réduit leur valeur faciale et peut freiner le crédit. C'est un cercle vicieux potentiel qui pourrait peser sur la croissance économique globale si la tendance s'installe.
Étienne
C'est tout à fait juste. Même des nouvelles plus insolites, comme l'intérêt de Donald Trump pour l'allègement des restrictions sur le cannabis, n'ont eu qu'un impact localisé, faisant grimper Tilray mais sans pouvoir contrer la tendance lourde du marché. La tech reste le chef d'orchestre, et pour l'instant, la musique est dissonante.
Étienne
Pour l'avenir, certains analystes comme Dan Ives restent très optimistes pour 2026. Ils prévoient une explosion de la cybersécurité et l'émergence de l'IA physique avec la robotique. Figurez-vous qu'on parle même de Tesla déployant des robots-taxis dans trente villes. C'est une vision du futur qui reste extrêmement dynamique malgré les doutes actuels.
Léa
Ma question est simple : la diversification sera-t-elle la clé ? Les experts suggèrent de regarder au-delà des géants américains, vers le marché chinois ou les entreprises privées. La productivité pourrait bondir de 3 % grâce à l'IA, mais le chemin sera semé d'embûches. L'innovation continuera, mais les investisseurs devront être beaucoup plus sélectifs.
Étienne
C'est sur cette note de prudence et d'espoir que nous terminons. Merci de nous avoir écoutés, Matt. C'était un plaisir de partager ces réflexions avec vous sur Goose Pod. On se retrouve très bientôt pour de nouvelles découvertes.
Léa
Merci Matt pour votre fidélité. Restez vigilant sur les marchés, la rigueur est votre meilleure alliée. À demain pour un nouveau point complet sur Goose Pod.

Les actions technologiques mondiales chutent, entraînant les indices vers le bas, notamment à cause des prévisions décevantes de Broadcom et des valorisations élevées de l'IA. Les marchés s'inquiètent de la concentration du secteur et de la justification des prix. L'incertitude règne entre optimisme et scepticisme quant à l'avenir de l'IA.

Falling tech stocks drag global shares lower

Read original at The Irish Times

European shares followed Wall Street lower late on Friday after advancing in earlier trading amid a surge in metal prices and improved forecasts for consumer-focused stocks.Plunging tech stocks dragged the Nasdaq Composite down by more than 2 per cent after chipmaker Broadcom published disappointing forecasts, fuelling anxieties over tech and artificial intelligence valuations.

DUBLINAmid declines in banking stocks across Europe, the Iseq index fell 0.4 per cent on Friday, largely in line with its peers.AIB, Bank of Ireland and PTSB were out of sorts, falling 1.3 per cent, 2.8 per cent and more than 5 per cent respectively, as part of a Europe-wide move.READ MOREOther index heavyweights also gave up ground, with Kerry Group falling by 0.

5 per cent to €75 per share.Giving up some of Thursday’s gain, insulation giant Kingspan dipped by more than 1 per cent while health services group Uniphar shed 1.7 per cent to close at €3.46 per share.EUROPEReversing earlier gains, European stocks finished lower, tracking losses on Wall Street, with the blue-chip Stoxx 50 down 0.

5 per cent and the pan-European Stoxx 600 down 0.5 per cent.The big names in European banking gave back some of Thursday’s gains, with Italy’s Intesa Sanpaolo shedding almost 1 per cent, while Spain’s Santander and BBVA dipped by 1.1 per cent and 1.3 per cent respectively.France’s BNP Paribas fell by 0.

7 per cent, after announcing it had entered ⁠exclusive talks to sell its 67 per cent ⁠stake in its Moroccan unit BMCI to Holmarcom Group.Adidas, meanwhile, jumped by more than 2.5 per cent after US peer Lululemon Athletica raised its annual profit forecast.LONDONBritish shares were mixed, with the benchmark FTSE 100 down 0.

6 per cent and the mid-cap FTSE 250 advancing by 0.2 per cent.The blue-chip index was dragged lower by a dramatic reversal of fortunes for precious metal miners. After a sectoral index briefly hit a record high amid surging gold and silver prices, big names like Rio Tinto, Antofagasta and Anglo American closed down by between 1 per cent and 2.

8 per cent.Moving in the opposite direction, InterContinental Hotels added more than 2 per cent after Jefferies ‌upgraded the Holiday Inn owner to ‘buy’ from ‘hold’.Harbour ⁠Energy rose 5 per cent after the oil and gas producer said it had agreed to acquire all subsidiaries of Waldorf Energy Partners and Waldorf Production for $170 million.

NEW YORKUS stocks extended losses, as a sell-off in technology shares dragged global gauges from the brink of record highs. Longer-dated bond yields climbed.The Nasdaq 100 was down 1.4 per cent.Broadcom dropped after its sales outlook fell short of lofty expectations.The S&P 500 sagged after the index notched a record close in the previous session.

The Dow Jones Industrial Average pulled back from record highs.Other chip stocks, such as Advanced Micro Devices, lost 1 per cent, and a broader chips index fell 1.5 per cent a day after Oracle unveiled a weak forecast.Shares of the cloud company fell 2.3 per cent after logging their biggest daily ‌drop since January in the previous session.

Among ‌others, Nvidia edged up 0.3 per cent after ‌a report said the company is evaluating an increase in H200 chip production to meet robust demand from China.Lululemon Athletica jumped 12 per cent after the apparel maker raised its annual profit forecast and said that CEO Calvin McDonald was leaving the company.

In ‌other single-stock moves, US-listed shares of cannabis companies rose after a report said US president Donald Trump was looking to cut restrictions on marijuana through a planned order.Canopy Growth added ⁠23 per cent, and Tilray Brands climbed 30 per cent. – Additional reporting: Bloomberg, Reuters

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